Dossier - Le contrôle technique

Le contrôle technique contribue à améliorer l'état du parc automobile national. Les vérifications portent surtout sur le bon fonctionnement des organes essentiels du véhicule, liés à la sécurité et au respect de l'environnement. En 2019, près de 25 millions de contrôles techniques ont été réalisés en France. Pour vous simplifier cette démarche, Centaure reprend les points clés du contrôle technique.

  • Le principe

Garder sa voiture en bon état, c'est économiser du carburant (une voiture mal entretenue peut en consommer jusqu'à 25 % de plus), c'est aussi diminuer le risque de pannes dangereuses ou gênantes, réduire les émissions de polluants et de CO2, améliorer la fiabilité et garantir de bonnes conditions de revente.

Le centre de contrôle transmet au conducteur le diagnostic des déficiences et des problèmes détectés. Certains doivent impérativement faire l'objet d'une réparation ou d'un réglage suivi d'une contre-visite dans un délai de deux mois... Au final, le contrôle technique fournit l'assurance de rouler avec un véhicule plus sûr et moins polluant.

  • La réglementation

C'est au propriétaire du véhicule de prendre l'initiative du contrôle. Tout retard constitue une infraction sanctionnée par une amende de 135 euros (90 € en cas de paiement immédiat) ! Et la carte grise peut être confisquée pendant 7 jours !

Pour les contrôles techniques « réguliers », comptez 4, 2, 2, 2... Le premier contrôle a lieu dans les 6 mois précédant le quatrième anniversaire de la mise en circulation du véhicule. Bon à savoir : cette date figure sur la carte grise. Par la suite, le contrôle technique a lieu tous les 2 ans.

Pour les véhicules utilitaires légers de plus de 4 ans (moins de 3,5 T), il faut rajouter le contrôle anti-pollution obligatoire. Il est spécifique aux véhicules utilitaires de moins de 3,5 T (camionnette, camping-car...). Le véhicule est à présenter au contrôle anti-pollution 10 mois après la date du contrôle régulier. Vous avez 2 mois pour le faire, au-delà vous risquez une amende.

En cas de vente d'un véhicule de plus de 4 ans, le vendeur doit présenter à l'acheteur un certificat de contrôle technique de moins de 6 mois. Le coût de cet examen reste à la charge du vendeur.

En revanche, certaines exceptions existent :
- les véhicules du corps diplomatique,
- les véhicules soumis à réglementation spéciale (les ambulances, les taxis, les voitures-écoles, les véhicules légers affectés au transport public...). Selon les cas, le nombre de points contrôlés, la périodicité des visites diffèrent.

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